André-Jean Festugière : La révélation d’Hermès Trismégite

Cette nouvelle édition, entièrement recomposée, comprend les corrections manuscrites d’André-Jean Festugière, reportées avec l’aide de Concetta Luna. Elle est enrichie d’un prodrome du Père Henri Dominique Saffrey et de nombreux index élaborés par Nicolas Roudet.

Index des matières (3000 notions) • index locorum (10 000 passages cités) • index des noms • index des mots grecs, latins et arabes • index des lieux géographiques • index des auteurs anciens et modernes • index des publications d’André-Jean Festugière citées dans la RHT • index des manuscrits (textes bibliques, inscriptions et papyri) • bibliographie mise à jour.

Vers la fin de la période hellénistique et sous l’Empire, il se répandit dans le monde gréco-romain un certain nombre de sagesses révélées que l’on attribuait soit à des mages perses (Zoroastre, Ostanès, Hystaspe), soit à un dieu d’Egypte (Thoth-Hermès), soit à des oracles venus de la Chaldée (Oracles Chaldaïques), soit même à des prophètes ou philosophes de la Grèce qui avaient approché de plus près le divin, car c’est au même temps que refleurissent le pythagorisme et l’orphisme.

Parmi ces sagesses révélées, celle qui porte le nom d’Hermès Trismégiste est l’une des plus importantes, et par le grand nombre d’écrits qu’elle a laissés, et par le champ que couvre cette littérature. On n’en connaît et l’on en étudie le plus souvent que ce qui touche à la philosophie ou à la théologie. Cependant l’Hermès égyptien s’est intéressé à bien d’autres domaines : il s’est occupé d’astrologie, d’alchimie, de magie, et loin que cet hermétisme qu’on pourrait dire populaire ne représente qu’une branche secondaire et tardive de la révélation hermétique, c’en est au contraire la production la plus ancienne, celle qui a donné sa forme et servi de modèle, du moins pour une grande part, à l’hermétisme savant.

André-Jean Festugière (1898 – 1982) était un dominicain et historien français. Après des études classiques, qui le pousseront à étudier les langues anciennes du Moyen-Orient, il entre dans l’ordre des Dominicains en 1924, après avoir appartenu à l’École française de Rome (1921) puis à celle d’Athènes (1922), et se consacre à l’analyse de la pensée grecque (L’Idéal religieux des Grecs et l’Évangile, 1932; le Monde gréco-romain au temps de Notre-Seigneur, 1935). Il traduit ensuite et commente avec une remarquable précision le Corpus hermeticum (La Révélation d’Hermès Trismégiste, 4 vol., 1944-1949). Dans Hermétisme et mystique païenne (1967), il passe en revue les différents aspects que revêt la « mystique du salut » dans le gnosticisme et dans les philosophies qui se réclament de Pythagore et de Platon: pessimisme profond, aspiration à la grâce divine par l’initiation donnée aux seuls élus, appel à la théurgie (magie admise par Dieu), conception de l’homme en tant que corps, âme et esprit. Il fut directeur d’études à l’École pratique des hautes études de 1942 à 1968.

Nicolas Roudet est docteur en philosophie de l’université de Lille 3 (2001), actuellement bibliothécaire à l’Université de Strasbourg. Aux Belles Lettres, il a co-édité avec Edouard Mehl Kepler La physique céleste (2011).

Édition 2e édition
N° vol. dans la collection 75
Support Livre relié
Nb de pages L – 2088 p. Index . Bibliographie .
ISBN-10 2-251-32674-X
ISBN-13 978-2-251-32674-0
GTIN13 (EAN13) 9782251326740

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