Jean-Yves Lacoste : Thèses sur le vrai

Nous ne pouvons nous dispenser d’un concept linguistique du vrai. Nous ne pouvons pas davantage nous dispenser d’un concept phénoménologique du vrai. Et nous ne pouvons enfi n nous dispenser de recourir à l’un et à l’autre, car le vrai se dit et le vrai se donne à l’intuition. Ces affirmations sont élémentaires.

Mais les prendre au sérieux, c’est-à-dire considérer l’expérience entière de la vérité, requiert d’élargir le concept de vérité, de telle manière que : — le vrai ne soit pas seulement affaire de savoir mais, plus largement, affaire de connaissance ; — le vrai puisse être dit dans une multiplicité de langages (philosophique, poétique, scientifique) ; — le vrai soit indissociable de la question de l’être-dans-le-monde ; — le vrai soit à la mesure du logos, dont on montre qu’il excède la ratio sous ses formes modernes.

Le vrai doit à nouveau être pensé. La pensée n’est rien de neuf. Mais son intervention dans les débats sur le vrai, au temps du nihilisme, est plus urgente que jamais.

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