Martine Méheut : L’invention du bonheur

La recherche du bonheur n’est point du tout une quête universelle. Qu’est-ce qu’être heureux ? D’où vient que cette question n’est apparue qu’avec la Grèce du siècle d’or ? En faisant intervenir les notions de sagesse, de prudence et de juste milieu, Martine Méheut nous aide à comprendre avec clarté le surgissement de ce savoir-vivre. Selon les Athéniens, le bonheur est une fin en soi, qui ne peut se réaliser que dans la cité, c’est-à-dire dans la vie politique. Il ne se concrétise pas dans un bien-être matériel, mais est le reflet d’un bien-vivre humain. Notre époque avide d’une éthique sans religion et d’un idéal d’excellence de l’individu dans la communauté, quêtant les conditions d’un bonheur purement terrestre, ne pourrait-elle pas se reconnaître en eux ?

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