Alexandre (Jollien) le bienheureux…

« T’as pas honte, salaud !? »… c’est par cette interrogation lapidaire que mon amie Aliénor, une jeune et ravissante étudiante en médecine, a accueilli ce projet d’article persifleur consacré à la pensée du suisse Alexandre Jollien, philosophe médiatique atteint d’un handicap neuromusculaire sévère, connu pour sa diction difficile et son grand regard émerveillé par la beauté des choses. A moins que cela ne soit l’ahurissement. Faisant son stage d’internat dans un service hospitalier parisien de psychiatrie, ma petite mouflette n’encaissait pas ma méfiance à l’égard de Jollien, elle ne supportait plus mes sarcasmes à l’encontre de son statut de people médiatique, mes moqueries concernant sa posture victimaire de crucifié, mes saillies ironiques à propos de sa sagesse approximative et sa sévérité de donneur de leçon malgré lui. Assez ! « Je n’aurais vraiment pas cru ça de toi ! C’est dégueulasse FX de t’attaquer à un malade ! » Car oui, évidemment, Aliénor avait des tropismes psychologiques de carabin… et son monde binaire se découpait en individus malades et en individus sains. Les « sains » ne présentaient quasiment aucun intérêt, tandis qu’il convenait de « couver » avec toute la bienveillance maternelle possible les « malades ». Ces veinards ! Jollien, dans le camp des « malades » méritait tout notre respect et toute notre religieuse compassion. « Je ne vois pas ce qui te gêne ! C’est plutôt une bonne chose qu’un handicapé mental accède à la visibilité médiatique ! Bon. Il fait de la philosophie ! Et alors ? T’es jaloux parce que lui il passe à la télé et pas toi ? C’est ça ? Tu me dégoutes là ! » Balayant l’attaque de la belle d’un sourire narquois, et d’une attendrissante invitation à aller manger un morceau dans une élégante brasserie de Saint-Germain des Prés, il ne me fallut que quelques heures pour faire oublier son dégoût à Aliénor. Mais le lendemain matin, au réveil, cette phrase me hantait toujours… « T’as pas honte, salaud ?! »… Etait-il vraiment interdit de s’interroger sur les modalités de la médiatisation d’Alexandre Jollien, philosophe télévisuel et handicapé modèle ? Au nom de quoi fallait-il s’interdire de chahuter sa sagesse reçue dans les médias comme parole d’Evangile ? Hein ? Franchement ?

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Un article hagiographique consacré à Jollien, dans Le Point, en 2006.

Le lendemain Aliénor était de permanence au service de psychiatrie clinique de l’hôpital européen Georges Pompidou. J’étais tranquille pour toute la journée, seul dans notre petit appartement. Cet hôpital était imposant, moderne, efficace, rassurant, massif, odieux, gigantesque, accueillant, mortifère, impersonnel, à la pointe de la technologie, monstrueux, aseptisé, attristant, performant, beau, décadent, revigorant, sombre… comme Aliénor, qui était d’ailleurs ravie de faire son internat dans cet établissement si prestigieux. En son absence je pus enfin rassembler et mettre en forme quelques notes consacrées au philosophe-handicapé-mental préféré de la télé, au nouveau cador de la dialectique chancelante, au nouveau Hegel de la pampa helvétique, au grand sage qui, tel un grand fauve, va régulièrement étancher sa noble soif au lac rafraîchissant, et sans fond, de la médiatisation… Alexandre Jollien, le « penseur minute », la victime millimétrée de notre univers intellectuel chamarré, sachant accueillir bon an mal an le philosophe sorbonnard pur et dur, le « témoin » victimaire, l’essayiste politisé ou encore le poète maudit… Mais Alexandre Jollien, la perle des tropiques, déclasse tout le monde ! La Sainte-Relique des néo-dévots ! Le porteur de la bonne parole des chrétiens laïcs ! Le nouveau Jésus des cathos de gauche ! La petite mascotte dont les téléspectatrices en fleur de Mireille Dumas vont s’amouracher ! Ah ! Bordel ! Entre ici, Alexandre Jollien… toi et ton terrible cortège !

Né en 1975 à Savièse, très modeste commune du district de Sion, dans le canton du Valais, Alexandre Jollien est connu de tous en tant que philosophe handicapé Suisse. Jollien n’a pas de chance dans la vie… peu avant de venir au monde, dans le ventre maternel, il s’étrangle avec son propre cordon ombilical… le malheureux survit, mais avec les séquelles inhérentes à une infirmité motrice cérébrale. Pas de quoi rire, en somme, direz-vous… Malgré ce mauvais départ, et après un long parcours en Instituts spécialisés, Jollien s’accroche et suit un cursus scolaire exemplaire pour un individu aussi lourdement handicapé… il finit même par décrocher une licence de philosophie à l’Université de Fribourg, en Suisse, au printemps 2004. Mais bien avant d’obtenir ces médailles académiques, Jollien était déjà considéré par le tout Genève et le tout Paris, comme un philosophe en bonne et due forme… dès 1999 il publiait son premier best-seller, Eloge de la faiblesse (Cerf), peu avant son second, en 2002, Le métier d’homme (Seuil). Sa rencontre avec le comique troupier Michel Onfray finira de sceller son destin de philosophe médiatique.

Jollien est une figure morale étincelante, dont la presse s’est saisie avec autorité, et rend compte avec gourmandise. Avant de partir fait du trekking en Irak, Florence Aubenas consacrait, en 2000, un portrait à Jollien dans Libération sous le titre « Moteur cérébral ». La journaliste commençait son portrait par la longue description imagée de ses troubles moteurs : « C’est un long et périlleux voyage que celui de cette cuillère, chargée de gâteau au chocolat, qui décolle de l’assiette et se dirige vers la bouche d’Alexandre. Elle survole en tanguant la nappe. Presque en vrille, elle passe par-dessus le pantalon, se redresse in extremis pour tenter d’escalader le pull. Elle monte, hésite, manque verser son contenu. Puis, au dernier moment, se redresse et fonce en piqué. Alexandre ouvre la bouche. Et part une autre cuillère de gâteau au chocolat. » Le Parisien en remet une couche, quelques années plus tard… l’infirmité motrice cérébrale se mesure vraiment à une table de restaurant : « Il a marché à 9 ans, a mis des mois à réussir à boutonner un pantalon et, aujourd’hui encore, il faut le voir donner une claque à sa part de tarte afin qu’elle glisse dans un récipient pour mesurer l’ampleur de son handicap. » Mais ce que la presse préfère incontestablement c’est souligner son courage singulier, et sa vigueur humaniste. « Sa vie l’a beaucoup fait réfléchir sur la communauté des hommes, la solidarité, le respect. » (Libé) « Alexandre est dans le don de soi. Sa capacité d’amour est immense. Ecoutez son rire ! » (Le Temps) Et maintenant écoutez mon ricanement !

Alexandre Jollien est aussi un grand habitué des plateaux de télévision. Il le survole le nid de coucous ! A l’aise comme un poisson dans l’eau du bocal télévisuel, on le voit évoluer avec beaucoup d’aisance sur les terres du baron Franz-Olivier… L’émission « Chez Fog », diffusée sur la chaîne éducative France 5, avait cette semaine-là comme invité principal le Ministre Jean-Louis Borloo, et Alexandre Jollien – notamment – comme « grand témoin ». Et il paraît évident – en visionnant ce programme – que rien, ni personne, ne peut porter honnêtement la contradiction aux propos de Jollien, qui est ici chez lui. Contredire Jollien, couper sa diction difficile, interrompre son logos laborieux, c’est avouer que l’on est un salaud valide. Et même un « salaud de valide ! ». Un homme debout. Un homme qui marche. Un homme sans handicap ! Un homme de l’équilibre mental, c’est à dire de la déviance ! En somme il est impossible d’avoir raison (ou même tort) contre Jollien.

C’est vers la 14ème minute du programme, après une longue séquence promotionnelle en faveur de l’action de J-L Borloo, que Franz-Olivier Giesbert donne la parole à Jollien, présenté sans aucune pitié comme « philosophe et handicapé ». Borloo semble effaré, et médusé, par la prise de parole pour le moins étrange de notre ami Suisse, qui fait parler la voix de la morale : les médias devraient accorder davantage d’importance aux idées qu’aux hommes dans le débat politique ! Et tac ! Et toc ! C’est dit ! Déjà à cet instant Borloo peut rentrer chez sa mère avec ses cheveux crados et ses costumes froissés. Mais l’helvète est plein de ressource, et il ne peut s’empêcher de faire vibrer la fibre anti-Le Pen : « Une voix pour Le Pen est déjà une voix de trop ! ». A côté, la jolie normalienne et agrégée de lettres classiques Aurélie Filipetti ne pèse pas bien lourd. On sait d’avance qu’elle sera écrasée sous le poids de la sagesse jollienne. Autour de la 27ème minute du programme le philosophe se lance dans une appréciation de la « démocratie » qui serait mise en danger par l’effacement du débat d’idée (Une démocratie qui, comme chacun le sait, est en danger entre la place de l’Etoile et la rue Popincourt les jours ouvrables et de pleine lune). Vers la 36ème minute Jollien revient à la charge, cette fois-ci pour vendre son nouveau livre « La construction de soi », à travers la narration de son parcours (rabâchée sur tous les plateaux qu’il vient à hanter) : le cordon ombilical qui le rend handicapé, sa rencontre avec « Dame philosophie » dans une librairie, les mauvais souvenirs de ses passages en hôpitaux psychiatriques, sa quête du bonheur, etc. etc. Elément assez inhabituel : Jollien évoque le soutien qu’il a reçu de la part d’un prêtre dans sa « quête ». Tiens. Il y aurait donc quelque chose de religieux derrière ce volontarisme ardent et cette face de prophète transfiguré ? Pourtant Jollien lâche, dans une grimace : « Non, je ne fais surtout pas la morale. Dieu m’en préserve ! » Ben voyons ! Le quotidien Le Parisien disait de lui, dans un papier de 2005 : « L’homme n’a rien d’un gourou mais, quand il prend la parole, tout s’arrête ». Jollien subjugue. Impose le respect. Chut ! Il parle…

En 2007 le site web du quotidien Le Figaro invitait une poignée d’intellectuels francophones à passer l’épreuve de philosophie du baccalauréat, en même temps que les candidats. Histoire de voir. Parmi ces candidats de choix… le brillant Paul-Marie Couteaux, la charmante Eliette Abécassis, l’épouvantail du XIX ème siècle Jean d’Ormesson, le beau gosse Enthoven fils, et pour couronner le tout… l’imparable, l’inévitable, l’impardonable Jollien…

Souriant, le philosophe suisse nous explique qu’il a beaucoup travaillé pour préparer cette épreuve. Il a révisé comme un vrai candidat. Il redoute un sujet sur la culture ou bien sur la politique. Il se sent un peu faiblard sur la politique. On avait cru le comprendre en l’écoutant face à Borloo. Mais il sait donner le conseil qui tue, aux bacheliers, dans l’édition papier du Figaro relatant ce bac des « gros vendeurs » : la philosophie doit passer par « soi ». Au fond, pour Jollien, tout n’est que vécu, expérience, initiation et parcours de libération.

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Le Figaro invite Jollien à passer le bac, en 2007

Le Figaro aime Jollien ! Le grand quotidien du Boulevard Haussmann n’hésitait d’ailleurs pas, la même année, à pré-sélectionner le penseur helvétique parmi les candidats potentiels à un siège au sein de l’Académie française. Dans ce numéro d’Académie-fiction du Figaro littéraire, Jollien retrouvait une ribambelle de personnalités vivantes, qui pourraient avoir des tendances regrettables à rejoindre les Immortels dans quelques années. Le Figaro imaginait (avec ironie ? Pas sûr…) une Académie Française où siègeraient notamment le publicitaire Frédéric Beigbedder, le patineur Arno Klarsfeld, le sycophante Azouz Begag, la fille cachée Mazarine Pingeot ou encore l’homme grenouille Nicolas Hulot. Et Jollien aurait évidemment sa place, non pas tant au titre de son œuvre, que de son courage. Le Figaro saluant son « Parcours exemplaire d’un jeune homme porteur d’un handicap ».

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En 2007 Le Figaro inclut Jollien dans sa mosaïque de candidats possibles à l’Académie française.

Au fond Jollien est certainement la quintessence de la créature médiatique moderne. C’est une victime. C’est une victime qui a su dépasser les difficultés inhérentes à ses handicaps. Mais c’est surtout une victime qui sait raconter cette aventure, ce combat, et lui donner un contour humaniste inattaquable. A l’heure du storytelling Jollien a tout compris de la machine médiatique (à moins qu’il ne s’agisse des personnes qui l’accompagnent) : elle accepte toujours de vous donner du temps d’antenne promotionnel, à condition que vous ayez une belle histoire à étaler en public. Une histoire personnelle, difficile, impudique, un peu secrète, un peu monstrueuse. Une histoire qui vous fera éventuellement monter les larmes aux yeux sur le plateau de Mireille Dumas, et qui vous exhibera tout nu. Une histoire qui vous montrera fragile, humain, trop humain. Jollien est excellent dans ce rôle. Parce que cette histoire il l’exprime à chacun de ses gestes maladroits, à chacune de ses grimaces involontaires, à chacune de ses phrases… et qu’il sait en neutraliser l’horreur par un humanisme chrétien mollasson, qui ne veut même pas dire son nom. Un humanisme de la volonté et du dépassement de soi. Là Jollien est presque christique. Il est l’homme qui a souffert pour tous les autres hommes, et qui nous en revient avec la solution, la clé, la méthode. La révélation.

Mais les médias vont également chercher autre chose chez Jollien. L’étrangeté. Ce qu’il appelle lui-même sa « singularité ». Il ne colle pas avec le décor. Il est décalé. On nous a annoncé un philosophe, on nous sert un sage excentrique. Dans le même genre, deux visages me reviennent. Il faut les convoquer, ici, pour nous aider à comprendre la fascination qui entoure Alexandre Jollien, ce combattant de lui-même, ce handicapé qui fait du bien par où il passe.

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Le comédien Pascal Duquenne et le physicien Stephen Hawking

D’abord le visage de l’acteur trisomique, et Belge, Pascal Duquenne, que la France a découvert suite à sa performance dans le film « Le huitième jour », vers le milieu des années 90. On le voit, ici, faire de la publicité pour un opérateur téléphonique. Mais là n’est pas la question. Tout le monde se souvient de la médiatisation massive qui avait suivi le prix d’interprétation qu’il avait reçu au Festival de Cannes. On se souvient des journalistes médusés par sa « différence » et par la sagesse qui s’exprimait à chacune de ses paroles. Tout cela ne faisait que préfigurer l’immense empathie, teintée de maternalisme, que les français allaient déployer autour de Jollien. A la droite du ring, dans son fauteuil hi-tech, on retrouve le physicien britannique Stephen Hawkin. Là, le cas est légèrement différent, car sa célébrité ne vient pas intégralement de son handicap (une sclérose latérale amyotrophique), mais aussi de ses travaux scientifiques décisifs. Cependant, qui oserait affirmer sérieusement que Hawking serait devenu une telle star internationale sans ce handicap ? Sans son apparence si surprenante ? Sans sa voix robotisée ? Sans sa fragilité physique ? Sans son aura de sage agonisant ? Ce que l’on vient chercher, aussi, dans ces figures hors normes, ce que l’on vient puiser dans leur pathos… c’est la douce caresse du paradoxe.

Mais que nous dit, finalement, cette figure philosophique baroque ? Que les philosophes professionnels, les « profs » de facs, les chercheurs au CNRS, ceux avec des lunettes, ceux avec plus d’austérité que de sagesse, font peur. Qu’ils ne passent pas dans les médias. Ou mal. Que l’on préfère leur substituer des figures singulières telles que Jollien. Et si – au fond – il y avait une pointe d’anti-intellectualisme dans cet éloge d’une pensée spontanée et même « thérapeutique » ? C’est le quotidien suisse La Tribune de Genève qui nous met sur cette piste en ouvrant de la sorte un ahurissant portrait consacré à Jollien, en 2006 : « Il y a – au moins – deux philosophies. L’une qui jargonne et l’autre qui libère. L’une cache sous la couche épaisse du sabir sorbonnard la vacuité de sa pensée. L’autre donne en pleine clarté des clefs pour aider à vivre en liberté. Le jeune philosophe valaisan Alexandre Jollien appartient – Spinoza, merci! – à la seconde école. (…) Nul besoin de diplôme, de manuel ou de mode d’emploi pour en tirer la substantifique moelle.» Haro sur les sorbonnards (on se demande pourquoi tant d’animosité de la part d’un journaliste Suisse à l’égard du quartier Latin ?) ! Haro sur la philosophie en noir et blanc de l’Université post-médiévale ! Haro sur la philosophie classique ! Jollien n’est donc pas véritablement une figure de philosophe, dans les médias qui louent autant son œuvre que son parcours, mais un penseur alternatif d’un genre nouveau, un alter-philosophe adapté à notre modernité… Situation que l’on pourrait facilement résumer par le petit schéma explicatif suivant :

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Aliénor rentra plus tôt que prévu de sa journée de travail au service de psychiatrie de l’hôpital Georges Pompidou. J’étais sorti m’aérer quelques minutes en laissant mon ordinateur allumé. La petite mouflette, qui n’avait pas la confiance dans les gènes, ne put s’empêcher de fouiller mon ordinateur portable, et de lire l’article que je venais de commettre à propos d’Alexandre Jollien. Elle restait figée devant le photo-montage « Trop cool / Même pas drôle ! ». Elle n’avait même pas pris le temps de retirer son manteau ou de poser son sac à main sur la coiffeuse « Empire » de l’entrée. « Mais tu n’as pas honte ? Salaud… » La belle était particulièrement contrariée. « Tu n’es qu’un pervers polymorphe ! » Aliénor y allait un peu fort. Elle avait souvent tendance à appuyer le trait. A caricaturer. Je n’étais pas pervers. Enfin, pas plus qu’un orthodontiste, qu’un inspecteur du Fisc, qu’un danseur de claquette des Farc ou qu’un délégué FSU à l’heure de l’appel des cotisations syndicales dans la salle des profs du LEP Iouri Gagarine de la Garenne-Colombe. Quant à « polymorphe » pourquoi pas. Aliénor m’avait déjà qualifié – dans diverses circonstances privées – de sadique, de paranoïaque, de maniaco-dépressif, et même de schizoïde « en puissance ». Je n’étais pas à ça près. Aliénor me quitta quelques jours plus tard. Sans surprise. Après de longs palabres et de pénibles débats sur mon rapport au handicap. Quelques heures plus tard il ne restait plus d’Aliénor, en notre appartement, que des chandails abandonnés, et quelques grains oxydés sur de la paraffine, et des souvenirs idiots, mais qui donnent un peu de lumière… les jours de pluie… Satané Jollien !

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