Thomas Benatouïl : Les Stoïciens, Tome III

Les Stoïciens III1 poursuit le portrait que la collection des Belles Lettres « Figure de pensée » consacre au courant stoïcien. Ce troisième tome, que l’on doit à Thomas Bénatouïl, s’intéresse aux stoïciens de l’époque romaine: Musonius (30 – 95 / 100), Epictète (50 / 60 – 130) et Marc-Aurèle (121 – 180). Il fait suite à la parution du premier tome dans lequel Frédérique Ildefonse traitait du stoïcisme hellénistique – celui de Zénon, Cléanthe et Chrysippe -, le second tome consacré à Panétius et à Posidonius étant encore en préparation.

Ce troisième volume correspond en outre à la partie non encore publiée de la thèse de Thomas Bénatouïl soutenue en 2000 et parue chez Vrin en 2006 sous le titre Faire usage. La pratique du stoïcisme et propose une lecture fortement problématisée. Si l’auteur brosse un portrait du stoïcisme impérial et de ses principaux représentants qui intègre explicitement les avancées de la recherche en la matière, l’ouvrage ne se contente donc pas d’exposer les caractéristiques du stoïcisme tardif et ses rapports avec le stoïcisme hellénistique – même si le glossaire remplit parfaitement cet office. Il ne se borne pas non plus à présenter les principaux stoïciens romains et les traits saillants de leur pensée – même si, au terme de l’ouvrage, on retire une idée nette et précise des pensées d’Epictète et de Marc-Aurèle. L’auteur adopte explicitement une perspective sur le Portique et tout particulièrement ici sur son expression romaine, ce qui fait tout l’intérêt et toute la richesse de l’ouvrage : « On se propose donc de lire Musonius, Epictète et Marc-Aurèle non seulement comme des praticiens du stoïcisme mais aussi comme des théoriciens de la pratique, c’est-à-dire comme des philosophes dans les sens anciens et contemporains du terme, qui ont à la fois cherché à articuler un discours avec une manière de vivre et offert des concepts et des arguments précis et originaux pour penser ce problème de la mise en pratique d’une doctrine »2. Ainsi l’auteur propose-t-il une certaine lecture du stoïcisme romain, un certain parcours de lecture qui, loin de gauchir la pensée des auteurs étudiés, la met en valeur. Thomas Bénatouïl va néanmoins plus loin encore en inscrivant cette étude originale dans une réflexion sur l’actualité du stoïcisme 3 qui prend le contrepied de nos attentes puisqu’elle dénonce précisément le poncif de l' »actualisation » à tout prix au profit d’un usage dont la pertinence ne dépend que de celui qui sait « faire usage ».

Ainsi se dessinent, au fil des cinq chapitres qui composent l’ouvrage, les traits essentiels de cette philosophie des premiers siècles de notre ère, mais c’est une relecture originale de textes familiers qui se trouve également proposée, contribuant ainsi à une histoire de la philosophie vivante. C’est à cela que contribue également la bibliographie proposée : si les ouvrages classiques sur le stoïcisme sont mis en lumière par le choix qui est opéré dans l’ampleur de la littérature consacrée aux stoïciens, les travaux récents, consacrés à Musonius et à la politiques stoïcienne – que l’on doit à Valéry Laurand – les analyses à propos de la prohairesis – par Jean-Baptiste Gourinat – ou encore la reprise à nouveaux frais des rapports entre Epictète et Socrate sont pris en compte et mis en lumière par la sobriété d’une bibliographie qui fait une large place aux éditions des textes des auteurs eux-mêmes.

« Faire usage »… encore

Trois auteurs sont convoqués : Musonius, Epictète, Marc-Aurèle. Les éléments biographiques tiennent peu de place – quelques pages dans l’introduction – au profit d’une analyse des textes convoqués au fil des chapitres, en fonction de la démonstration. A propos des auteurs, on pourrait s’étonner de l’absence de Sénèque puisque ses lettres et ses traités mettent en jeu l’ensemble des thématiques stoïciennes, qu’il discute de nombreux point de doctrine de façon bien plus informée et plus précise que les trois auteurs étudiés. Cité deux fois en note, Sénèque n’apparaît que très rarement en corps de texte et jamais pour lui-même alors qu’il est pourtant explicitement mentionné comme « philosophe stoïcien »4. Cela revient-il à dire que Sénèque n’est pas considéré ici comme un représentant majeur du stoïcisme romain ou plutôt, que l’analyse du personnage et de ses écrits n’est pas considérée comme nécessaire à une étude sur le stoïcisme romain ? Thomas Bénatouïl n’explicite nulle part ce choix, mais, plutôt qu’une marginalisation arbitraire ou le refus de donner au conseiller de Néron un rôle important au sein du stoïcisme, on peut supposer que l’auteur lui reconnaît une position trop spécifique pour que la perspective adoptée rende justice à la singularité de sa pensée, trop spécifique, réciproquement, pour que le projet envisagé – rendre compte du stoïcisme impérial – ne s’en trouve gauchi, projet dont il nous faut à présent rendre compte.

Le stoïcisme impérial a souvent été réduit à son éthique 5, à n’être qu’un développement un peu redondant de l’une des trois « parties » du système stoïcien. Thomas Bénatouïl, prend délibérément le contrepied de cette interprétation, d’accord en cela avec la majeure partie des spécialistes contemporains sur la question : la pratique est « le terrain et l’objectif du stoïcisme impérial »6 écrit-il, ce qui n’implique cependant aucune négligence de la physique et de la logique de la part des stoïciens tardifs. En revanche, c’est « une approche purement théorique ou scolaire de ces disciplines qui est rejetée »7 pour rendre compte de la démarche de ces stoïciens. Le partage n’est donc pas entre des disciplines dont l’une serait pratique et les deux autres théoriques, mais entre deux manières de traiter les « parties » du système et plus généralement la philosophie : une approche qui distingue comme hétérogènes la théorie et la pratique d’un côté et, de l’autre, une approche qui refuse cette séparation et qui considère que chacune des trois disciplines ne sont en elles-mêmes ni théoriques ni pratiques et qu’elle n’ont de réalité et de portée que dans une pratique concrète des dogmata, des préceptes. Cela revient à rompre non seulement avec une époque des études stoïciennes, mais, plus largement encore avec la propension que l’on peut avoir à opposer théorie et pratique, et à en faire des qualités des choses, deux aspects qui conduisent à assimiler sans autre forme de procès l’éthique et la pratique d’une part, la physique et la logique d’autre part à la théorie, autrement dit en confondant des disciplines et des approches. Distinguer d’emblée la théorie et la pratique au lieu de penser la possibilité d’un usage qui associerait théorie et pratique, c’est ne pas considérer la pratique à son juste niveau, au niveau qui est le sien dans les textes du stoïcisme impérial. En effet, la « pratique » qui caractérise le stoïcisme impérial n’est pas opposée à la théorie mais à une approche qui précisément distingue théorie et pratique. La pratique en question ici relève de l’usage. Tel est le fil directeur de l’ouvrage, ce qui se justifie pleinement à la lecture des textes et qui se trouve, de ce fait, caractériser le stoïcisme impérial.

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Cette caractérisation du stoïcisme impérial pourrait néanmoins susciter des réserves dans la mesure où Thomas Bénatouïl faisait déjà de l' »usage » la caractéristique du stoïcisme en général et où son précédent ouvrage s’attachait aux textes de la période hellénistique. Dans quelle mesure la notion d’usage est-elle susceptible de caractériser le courant dans son ensemble et de spécifier un moment au sein de ce courant? Autrement dit, dans quelle mesure l’angle d’approche est-il pertinent? Le développement de l’ouvrage qui décline la thématique de l’usage en rend compte dans la mesure où l’on y découvre, à travers des formules propres aux trois auteurs étudiés, des concepts nouveaux par rapport à ceux mobilisés par les stoïciens hellénistiques d’après les témoignages que nous en avons. Les choses, autrui, les représentations, la philosophie, nos propres facultés sont les différentes dimensions auxquelles l’usage est confronté. Elles font chacune l’objet d’un chapitre et dessine en même temps les concepts propres aux trois auteurs étudiés.

La distinction entre « ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas », l' »application des prénotions » caractéristiques des Entretiens d’Epictète et la clause de réserve, thématisée par Marc-Aurèle, sont les instruments nécessaires de l’usage des choses aussi bien que de l’usage d’autrui (chapitres I et II). En effet, l’usage n’est correct que si l’on mobilise cette « autre pensée » qui nous permet d’être à la fois négligents et assurés. Mais ces principes caractéristiques d’un usage correct des choses et d’autrui sont l’expression d’un « usage correct de ses représentations ». Mieux l’usage réel et concret du monde – dont rendent compte les deux premiers chapitres – n’a de réalité que dans cet usage de ses représentations. Et le troisième chapitre insiste sur l’importance de ce thème propre à Epictète et à Marc-Aurèle, qui est à la fois une innovation de leur part et le cœur de leur propos. A son tour, l’attention portée à nos facultés, abordées au chapitres IV, renvoie à la fois à des thèmes caractéristiques de la période romaine – notamment la conversion de soi, l’attention à soi, les pratiques d’anachorèse -, et permet d’approfondir les paramètres de l’usage en dégageant un critère. En déterminant un « moi » – la « prohairesis » caractéristique des Entretiens et le « moi » propre à Marc-Aurèle – le partage entre ce qui dépend / ne dépend pas de nous échappe au formalisme. L’image de la philosophie médecine (V) – qui apparaît comme le versant positif de la critique de la philosophie théorique – cristallise les acquis des chapitres précédents et amorce une sorte de retour sur soi pour le disciple qui est amené à réfléchir sur l’objet de sa démarche. Si le moi est le critère essentiel, la philosophie et les théories ne peuvent qu’être des instruments visant à l’amendement de la personne morale. L’école-dispensaire est alors, chez Epictète comme chez Marc-Aurèle et déjà chez Musonius, la métaphore idoine. Si l’image existait déjà bien avant les premiers siècles de notre ère, elle est caractéristique des philosophies hellénistiques que sont le stoïcisme et l’épicurisme. Ce sont pourtant les stoïciens de l’époque romaine qui insistent sur cet aspect qui devient le cœur de leur enseignement. La différence d’accent est signifiante puisque s’y élabore une théorie de la pratique dont Thomas Bénatouïl fait la caractéristique essentielle de ce stoïcisme romain : l’usage n’est pas seulement la grille de lecture satisfaisante pour rendre compte d’une vision du monde stoïcienne; l’usage fait explicitement l’objet d’une réflexion sur les modalités et sur la mise en œuvre d’un tel rapport au monde. Le sixième et dernier chapitre qui traite des rapports de l’homme au Dieu et au cosmos en général, souligne la permanence des thématiques physiques propres à l’ancien stoïcisme mais détermine surtout, par un ultime approfondissement, le critère de l’usage des représentations qui fonde l’ensemble de la vie du Stoïcien. Loin d’opérer un simple renversement de perspectives – de l’usage des choses par l’homme, à l’usage de l’homme par la raison des choses – il s’agit d’inscrire l’usage humain sur un fond cosmique à partir duquel il se détache et détermine le critère ultime de l’usage : le « soi » est certes le critère essentiel, mais il n’a de sens que rapporté à l’économie générale du cosmos et par suite au Dieu, ce qui préserve de tout solipsisme. On va certes du plus extérieur au plus intérieur comme l’affirme l’auteur8, mais la progression fait sens également vers le critère de l’usage : le plan de l’ouvrage est donc lui-même une expression de l’idée directrice. Il nous livre une cartographie de l’usage chez les Stoïciens impériaux où se joue quelque chose comme une « théorie de la pratique ». Le fil directeur de l’usage s’appuie donc sur des récurrences textuelles d’une part, mais permet également de mettre au jour des concepts spécifiques des pensées de Musonius, Epictète et Marc-Aurèle et par suite, de rendre compte de la spécificité du stoïcisme impérial qui, pour satisfaire, comme l’ancien stoïcisme, au primat de l’usage, n’en développe pas moins un aspect différent en déterminant une véritable théorie de la pratique.

La notion d’usage – transversale – assure à la fois l’unité conceptuelle du courant et elle fonctionne en même temps comme un outil de spécification au sein de ce même courant. Le propos, loin d’y perdre en force, conserve toute sa pertinence. C’est en fonction de cette perspective que les principaux foyers de réflexion caractéristiques du stoïcisme impérial sont identifiés et analysés : faire usage de ses représentations, appliquer ses prénotions, agir avec des réserves sont des thèmes nouveaux qui reprennent, développent et amendent le propos des anciens stoïciens. Ces thématiques relèvent au premier abord de l’éthique, mais ce sont davantage des techniques transversales, des développements concrets d’une pratique du monde, de son usage : les éléments d’une théorie de la pratique nécessaire à la lettre des dogmes enseignés qui, sans cela, restent sans portée et sans intérêt. Le propos des stoïciens de l’époque impériale n’est pas une redondance par rapport à celui des stoïciens hellénistiques, non plus que le fil directeur de l’usage n’est la réactivation d’une hypothèse de lecture concernant le stoïcisme « en général ». La notion d’usage s’approfondit ici dans la mesure où, au rôle essentiel que les stoïciens font jouer à l’usage, Musonius, Epictète et Marc-Aurèle réfléchissent aux modalités du faire-usage et développent une véritable théorie de la pratique. Si la question de l’usage était un fil directeur pertinent pour le stoïcisme hellénistique, elle l’est également pour le stoïcisme impérial mais d’une manière différente. On comprend dès lors dans quelle mesure le concept d’usage peut à la fois caractériser le stoïcisme dans son ensemble et assurer la spécificité du stoïcisme impérial.

« Faire usage »… toujours

Après avoir rappelé les acquis de l’analyse (1), la conclusion évoque la « postérité d’Epictète et de Marc-Aurèle » (2. p. 198) et s’interroge ensuite sur le rapport que nous entretenons aujourd’hui avec le stoïcisme impérial (3), deux aspects dont le traitement mérite qu’on s’y arrête.
Si la place de Juste Lipse dans la connaissance dans la transmission du stoïcisme et si les échos stoïciens que l’on retrouve dans la pensée morale du XVIIe siècle se réfèrent à des recherches déjà menées par Jacqueline Lagrée 9 et Pierre-François Moreau 10 notamment, l’intérêt des références à Descartes ou à Spinoza réside ici dans la spécification des emprunts: on ne parle plus tant d’influence « stoïciennes » en général, c’est au contraire tel concept propre à Epictète ou à Marc-Aurèle dont on retrouve la trace, et, plus fondamentalement, les enjeux de cette « théorie de la pratique » qui fait tout l’objet de l’ouvrage. L’originalité du rapprochement entre Pascal et Epictète réside dans l’angle d’approche adopté: « c’est probablement chez Epictète que Pascal a trouvé l’un des principes fondamentaux de cette fameuse théorie des ordres. […] Tout se passe comme si le dépassement pascalien d’Epictète se faisait en appliquant sa méthode »11. Sans doute cela pourrait-il être le préalable d’une étude à part entière. Quant à Shaftesbury, la mention en était indispensable dans la mesure où « il s’en est fallu de peu 12 qu’on ignore le rôle crucial de ces auteurs dans sa pensée »13 alors qu’il est, selon l’auteur, « le plus grand héritier d’Epictète et de Marc-Aurèle de l’époque romaine »14, notamment en ce qui concerne « les ordres ou genres de valeurs » et les « techniques de maîtrise de soi »15.

Les quelques pages conclusives sur les usages contemporains du stoïcisme sont d’une intempestivité rafraîchissante. Au lieu d’argumenter en faveur de l’actualité d’un stoïcisme compris comme « manière de vivre », pour reprendre les termes et les thèses de P. Hadot, l’auteur s’élève au contraire contre une telle actualisation, arguments à l’appui, pour lui préférer un usage foucaldien des Grecs et plus généralement de la philosophie, ce qui est pour le moins original – et souvent peu goûté – à propos de la philosophie antique. Il ne s’agit pas ici de lire les Stoïciens « à travers » Foucault. Thomas Bénatouïl lui-même est bien conscient de la position de Foucault par rapport aux Grecs 16. On sait en effet que les derniers livres de Foucault ne traitent des Grecs que dans la stricte mesure où ils viennent nourrir sa propre problématique et qu’il est alors bien mal venu de lui rétorquer, comme on le fait souvent, qu’il n’a qu’une lecture superficielle des textes, ou que sa connaissance du grec est bien fragile pour prétendre s’affronter aux textes. Il fait quelque chose qui n’a rien à voir avec ce que font les érudits et les historiens de la philosophie. On ne saurait dès lors prétendre connaître « les stoïciens » à partir de ce qu’il en dit. En revanche, il est tout à fait possible – ce que montre ici l’auteur – et – prenons position – souhaitable, d’adopter une méthode de lecture foucaldienne des textes, un usage foucaldien – et deleuzien – des doctrines, des dogmata: on ne détricote pas par plaisir le système, mais on lui trouve un fondement stratégique. « On peut très bien renoncer à faire revivre publiquement le stoïcisme comme manière de vivre mais s’appuyer sur ses textes pour défendre une conception pratique ou technique de la philosophie comme travail de transformation de la pensée, plutôt que connaissance ou argumentation », écrit Thomas Bénatouïl se référant à Foucault 17 qui cherche dans la philosophie antique « une conception technique, plutôt qu’existentielle, métaphysique ou morale du sujet, et une conception pragmatique de la philosophie comme intervention intellectuelle »18.

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  1. Thomas Bénatouïl, Les Stoïciens. Musonius, Epictète, Marc-Aurèle, Tome III, Les Belles Lettres, 2009
  2. Ibid. p. 28
  3. C’est à cela qu’est consacrée la conclusion
  4. Ibid. p. 110
  5. T. Bénatouïl cite A. Bonhoffer et M. Pohlenz, deux références des études stoïciennes du XIXe siècle, dont les travaux ont été repris et traduits en plusieurs langues jusqu’à aujourd’hui
  6. Ibid. p. 22
  7. Ibid.
  8. Ibid. p. 28
  9. Jacqueline Lagrée, Juste Lipse et la restauration du stoïcisme: étude et traduction des traités stoïciens, Paris, Vrin, 1994
  10. Pierre-François Moreau, Le stoïcisme aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Albin Michel, 1999
  11. Ibid. p. 201; 202
  12. à l’exception de la contribution de L. Jaffro, à laquelle T. Bénatouïl fait référence: la « Présentation » aux Exercices de Shaftesbury dans « Des usages d’Epictète ». Epictète, Manuel, Paris, GF-Flammarion, 1997
  13. Ibid. p. 203
  14. Ibid.
  15. Ibid.
  16. voir notamment T. Bénatouïl, « Deleuze, Foucault: deux usages du stoïcisme », dans F. Gros et C. Lévy, (eds.) Foucault et la philosophie antique, pp. 17-49
  17. Michel Foucault, L’usage des plaisirs. Histoire de la sexualité II, Paris, Gallimard, 1984, p. 15
  18. Bénatouïl, op. cit., p. 209
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