Isabelle Pariente-Butterlin : Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, section I

Entrer dans le vocabulaire kantien, c’est entrer dans la construction systématique de son oeuvre, tenter d’en comprendre l’architecture et de la faire sienne. Le vocabulaire kantien n’est pas un lexique, mais il suggère autant de pistes à suivre dans le déroulement de son oeuvre. Toutes les définitions, tous les concepts, toutes les affirmations fulgurantes trouvent leur source dans la première et simple phrase de la première section des Fondements de la métaphysique des moeurs, qui enracine toute pureté morale dans la bonne volonté. Et le mot nous renvoie donc constamment à sa place dans la construction philosophique qui lui donne sens.
On sait que les termes kantiens, alors même qu’ils sont fixés par leur auteur, peuvent connaître des variations que leur définition semblait pourtant bel et bien exclure, fixée comme elle est par toute la rigueur kantienne : cela doit nous faire souvenir continuellement de la nécessité de lire encore le texte, de le percevoir dans une vision toujours plus vaste. Fixons quelques traits, quelques aspects qui sont autant de directions philosophiques que nous pourrions continuer encore d’interroger, sans repos.

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