Jean Greisch : du « non-autre » au « tout-autre »

La philosophie consiste à donner un autre nom à ce qui a été longtemps cristallisé sous le nom de Dieu » : quel sort réserver à cet énoncé de Merleau-Ponty ?
Ces Leçons, qui se focalisent sur quelques désignations emblématiques de l’absolu dans la philosophie moderne, débutent avec le « non-autre » forgé par Nicolas de Cues dans le dernier de ses dialogues philosophiques. En interrogeant successivement la façon dont Descartes, Spinoza, Kant et Schelling ont redéfini l’absolu et les conséquences qu’ils en ont tirées pour la formulation de la question de Dieu, il s’agit de problématiser la notion du « tout autre », décliné de différentes manières dans les Miettes philosophiques de Kierkegaard, la théologie dialectique de Karl Barth, la phénoménologie du sacré de Rudolf Otto et, plus près de nous, chez Heidegger et Derrida.
En analysant quelques nœuds remarquables de l’arc historique qui relie ces deux désignations, il s’agit de mieux comprendre le projet de la théologie philosophique moderne et de donner une profondeur de champ historique aux débats contemporains relatifs à l’« onto-théologie », l’« idolâtrie conceptuelle » et les « théologies négatives ».

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