Martin Heidegger : Parménide

« Notre pensée d’aujourd’hui a pour tâche de penser de manière encore plus grecque ce qui fut pensé de manière grecque », confiait Heidegger dans son dialogue avec un interlocuteur japonais.
Cet effort livre à l’ensemble de ce cours sur Parménide son itinéraire propre, au fil d’une méditation de la pensée grecque qui fait appel autant à Homère, Hésiode, Pindare, Sophocle et Platon qu’au Poème de Parménide. Réaccomplissant le voyage du penseur jusqu’à la demeure de la déesse qui l’accueille, au seuil du Poème, il introduit en même temps à ce qui forme le cœur de la pensée de Heidegger, c’est-à-dire le rapport de l’être à l’homme et de l’homme à l’être.
« Le dialogue avec Parménide ne prend pas fin », notait Heidegger au terme du texte consacré au penseur grec dans les Essais et conférences, « non seulement parce que, dans les fragments conservés de son Poème, maintes choses demeurent obscures, mais aussi parce que ce qu’il dit mérite toujours d’être pensé. Mais que le dialogue soit sans fin n’est nullement un défaut. C’est le signe de l’illimité qui préserve, en lui-même et pour la pensée qui revient vers lui, la possibilité d’une mutation du destin. »

PARMÉNIDE [2011], trad. de l’allemand par Thomas Piel. Annotations du traducteur, 288 pages, 140 x 225 mm. Collection Bibliothèque de Philosophie, série Œuvres de Martin Heidegger, Gallimard -étu. ISBN 9782070732050.
Parution : 20-01-201

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