Cicéron : Oeuvres philosophiques complètes

Cicéron n’appréciait guère, dit Plutarque, qu’on voie en lui un orateur se piquant de penser à ses moments perdus. L’ordre de sa prédilection était inverse. Il se regardait d’abord comme un philosophe, l’éloquence n’ayant été toute sa vie qu’un moyen, un instrument lui permettant de vulgariser, dans le meilleur sens du terme, la philosophie.  » Quand j’ai commencé d’exercer des fonctions publiques et me suis dévoué au service de l’État, j’ai réservé à la philosophie tous les instants que me laissaient mes amis et la politique « , raconte-t-il ainsi à son fils.
Cette édition regroupe l’intégralité des oeuvres philosophiques de Cicéron traduites et annotées par celui qui en fut un admirable connaisseur, Charles Appuhn. La science historique et philosophique qu’il met ici au service du texte cicéronien donne lieu à un apparat critique éclairant et considérable. Entrecroisant les références avec virtuosité, ce volume se lit tout aussi bien comme une découverte du seul penseur original du monde romain – c’est ce que fut Cicéron – que comme une encyclopédie philosophique de poche de l’Antiquité classique.

Préfacée par Frédéric Albert Lévy, cette édition comprend : De la République, Des lois, Hortensius, Du bien suprême et des maux les plus graves, Tusculanes, De la nature des dieux, De la divination, Du destin, Académiques, De la vieillesse, De l’amitié et Des devoirs.

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1376 p.
35€
Parution le 22 mai 2025

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Romain Debluë est né en 1992. Docteur en philosophie de l’Université Lettres-Sorbonne (« La Révélation de l’être : Hegel et Thomas d’Aquin », sous la direction de M. Emmanuel Cattin), il a publié de nombreux articles, dans le domaine de la philosophie et de la littérature, ainsi qu’un roman. En outre, il a organisé durant plusieurs années un séminaire en Sorbonne consacré aux « philosophes et à la Trinité », dont les actes sont parus sous la forme d’un numéro des Études philosophiques.
Spécialiste de philosophie médiévale, et de l’idéalisme allemand, il poursuit des recherches consacrées au motif de « l’âme à l’image de Dieu », suivi dans son évolution et sa progressive disparition, de Thomas d’Aquin à Descartes.