Didier Franck : Nietzsche et l’ombre de Dieu

Comment surmonter le nihilisme quand, pour Nietzsche, il se confond avec le christianisme ? L’essence de la technique est-elle exclusivement reconductible au destin de l’être ? N’accomplit-elle pas aussi la parole de l’Ancien Testament selon laquelle l’homme doit soumettre la terre et tout ce qui y vit ? L’achèvement de la métaphysique — et la technique n’est rien d’autre — requiert alors autant une explication avec la Révélation qu’une destruction de l’ontologie.
Si la résurrection des corps et la justice de Dieu constituent le fondement de la Révélation et que l’être, la logique, la connaissance et la technique reposent sur des valeurs réactives auxquelles la moralité judéo-chrétienne a donné leur plus haute expression, alors seule une « transvaluation » des valeurs sacerdotales, ordonnée à une nouvelle justice, donnant lieu à la création d’un corps actif et supérieur, permettra de soustraire la philosophie à toute forme de théologie, c’est-à-dire de réduire le nihilisme.

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