Le dernier ouvrage du philosophe François Laruelle1, maître de la Philosophie non-standard 2, traite de la nouvelle science écologique. Combien de philosophes se préoccupent-ils de fournir un environnement théorique à cette science ? Son périmètre reste flou, se meut et s’étend tentaculairement en philosophie, en politique et sur de nombreuses disciplines scientifiques à tel point qu’on en oublierait presque l’homme. L’écologie comble des vides, se gorge d’intentions, de représentations du monde à tel point qu’on y perdrait presque la science. Traiter de la science écologique est le pari démesuré que seule la philosophie peut relever, une philosophie contemporaine et non mondaine.
François Laruelle, avec cette méthode philosophique qu’il a conçue, qui pénètre en sciences et en philosophies pour emporter ce qu’elles véhiculent d’immanences en transcendances, nous emporte de la terre à l’univers en passant par le monde sans s’y ancrer. C’est dans l’univers que François Laruelle trouve les coordonnées de cette science et ce qu’elle nous dit de l’en dernière humanité. Cet ouvrage nous entraîne comme si nous étions sur un fleuve tempétueux, les rives des connaissances, de tous les paysages des connaissances, défilant sans pause, portés, qui plus est, par ce souffle poétique que François Laruelle ose, plus que dans ses autres ouvrages. La science écologique y gagne sa précision, y devient nouvelle et cela a des effets sur les sciences comme sur les philosophies. Elles y perdent un universalisme forcé et artéfactuel, pour y gagner leurs coordonnées respectives dans l’univers. Le travail profond que François Laruelle accomplit pour l’en dernière humanité n’est ni donné, ni transcrit, il s’expérimente.
Pour qui connaît l’œuvre de François Laruelle, le sujet est étonnant, on aurait envie de poser la question : pourquoi l’écologie maintenant ? Juste après une Théorie générale des victimes 3 et d’un Anti-Badiou4, mais surtout après avoir marqué une étape de sa proposition philosophique avec Philosophie non-standard. A cette question, François Laruelle ne répondrait pas mais dirait : je n’y connais rien à l’écologie, je ne suis pas militant écologique. Ce sont autant d’indices. Il ne s’agit pas en effet pour lui d’apporter de nouveaux arguments écologiques au ras du quotidien, mais d’ouvrir des dimensions aussi larges que possibles dans le cadre du principe du « moins » ou du « moindre », moins d’exploitation, « nous sommes dans l’époque écologique de la philosophie » (p. 199).
« Nous cherchons une solution réglée, expliquant la nécessité de la décroissance et qui ne soit pas une reconduction de la philosophie, qui soit rapportée à une mesure ou à une norme comme constante intégrant son être sous-déterminé ou incertain, une décroissance probable et non-dogmatique, pas un impératif ou juste un impératif générique c’est-à-dire humain. » (p. 112)
Cet ouvrage, le dernier de François Laruelle, est bien dans la continuité de Philosophie non-standard, mais il en transforme le thème de la suffisance philosophique en décroissance, voyant sa maison en ruines (« La maison philosophie est en ruines », chapitre 3). Sa technique philosophique, jamais abandonnée, s’y combine avec un souffle poétique qui traverse le Monde de la Terre à l’Univers, et qui se diffuse de l’Homme, à l’Animal, au Végétal, dits HAV en un langage presque algébrique qui se reprend dans tout le cours de l’ouvrage. Voici quelque chose de ce souffle dans la description des vivants entre Terre, Monde et Ciel, les « inhabitants errants de l’Univers » (p. 16) :
« Comme référentiel originaire de la vie, la Terre n’est pas seulement immobile comme elle l’est pour les philosophes qui commencent toujours trop haut dans le Ciel comme des astronomes platoniciens, gardiens d’un troupeau de cavales célestes, , elle in-siste plutôt qu’elle n’existe sous nos pieds et même déjà en-dessous de nous, secouée, écrasée sur soi par un séisme algébrique (racine carrée de – 1), un collapsus dont les répliques vont agiter le Ciel au plus haut de lui-même, c’est-à-dire l’abaisser en son centre de gravité. La Terre est l’unité d’un sol, et d’un collapsus qui l’effondre sur soi et se contracte, elle fait de nous des vivants courbés sur l’aridité de la glèbe, abaissés et secoués par le vent mauvais du temps qu’il fait dans le Monde ainsi penchés sur la Terre comme sur un gouffre qui l’aspire, jetés à une destinée horizontale par un horizon fuyant vers lequel infiniment nous tendons de manière immanente sans pouvoir l’assimiler. » (p. 26).
Comment conjuguer dans ce cadre philosophie et écologie? Elles se trouvent maintenant face à face, avec des valeurs parfois communes, parfois différentes, s’affairant autour de la « vie », en une sorte de concurrence, où la philosophie s’affaiblit, et l’écologie se fatigue à dispenser des conseils sur notre quotidien. Comment changer ce rapport, comment penser et agir pour que l’Homme, l’Animal, le Végétal reçoivent un autre traitement ? Comment faire pour que le rapport de l’homme et de la philosophie soit tel qu’il permette de protéger l’Homme en ne l’incluant pas en elle, comment faire pour que l’écologie ne soit pas une science limitée à un argumentaire pratique du quotidien ? Il ne faut pas en rester au niveau d’un discours qui se limite à la terre des écologistes argumentateurs et ratiocinants. Il faut ouvrir de nouvelles dimensions à l’écologie, finalement indexée par François Laruelle à l’Univers, et non plus seulement à la Terre, en passant par la philosophie en ruines dans le Monde. Toute la construction de François Laruelle se fait dans une ascendance entre la Terre, le Monde et l’Univers en n-dimensions. C’est cette élévation qui caractérise l’ouvrage de Laruelle et change la donne de l’écologie. « Le savoir, y compris la pensée la plus ambitieuse, doit être traité comme un écoumène naturel, une surface habitée de l’écorce terrestre et soumise à son collapsus, mais plus étendue, plus universelle, avec des dimensions supplémentaires, que dans son ancien rapport en réalité circulaire et fermé à la physis. Il est orienté-univers plutôt qu’orienté-monde, il y a une intention des savoirs, c’est l’Univers, comme le Monde est l’intention et un « noème » de la conscience ou de l’être. Il s’agit de naturaliser au sens fort de la physique moderne plutôt que de la physis, la philosophie, sans faire du Quine mais plutôt du Marx et du Planck. » (p. 78). On touche là l’une des raisons probables de l’objet du livre de Laruelle, le primat de la physique sur les mathématiques a peut-être amené l’auteur à se pencher sur l’écologie, et de revenir sur l’idée de « vie » sous la forme, moins continue et idéologique, du « vécu-sans-vie ».
Si l’on met en rapport cette élévation avec les débuts de l’œuvre de ce philosophe, le premier ouvrage publié de Laruelle, sur Félix Ravaisson5, la philosophie y apparaît comme une « ligne serpentine », et s’y trouvent déjà le mouvement et la dynamique qui anime la première vague de sa philosophie, sur Nietzsche et Deleuze d’une part, Heidegger et Derrida d’autre part. Si l’on regarde l’ensemble de l’œuvre de Laruelle, cette ligne ascendante est toujours présente, jusqu’à une idée de la métaphore comme « epekeinaphore », comme ce qui vient tout en haut, très au-delà. La « dernière humanité », à la fois responsabilité et protection de l’humain, est la dernière instance, asymétrique, non dialectique, qui permet cette élévation. Mais celle-ci n’est pas naïve, elle suppose une transformation de tous les termes en jeu dans leur rapport au réel.
Cette élévation en ligne serpentine n’est pas nouvelle dans la tradition, on la retrouve dans l’art et dans la théologie. Référons-nous par exemple à un ouvrage sur la Chapelle Sixtine6, à propos du Jugement Dernier de Michel-Ange, où l’auteur, Giovanni Careri, explique la ligne serpentine à la fois comme une dynamique de la peinture et comme une idée théologique de la grâce. Une fresque avec des stases et des états, de l’enfer, au monde, puis à la proximité des anges et de Dieu. Laruelle y apporte pourtant une différence fondamentale, qui est que l’ensemble est, selon son terme, « surbaissé », on change d’échelle. On connaît le sens technique de ce terme, ici il permet de provoquer une collapse, une sorte d’effondrement, qui vide les termes de leur contenu religieux et métaphysique. On y retrouve l’enfer (la caverne), la terre, les ciels dans une pensée probabiliste et non dogmatique. Cette suspension est une véritable « expérience de pensée », qui consiste à conjuguer science quantique et philosophie, à penser celle-ci au moyen de la première. L’idée d’expérience de pensée est centrale, c’est elle qui permet de faire décroître la dogmatique philosophique. Elle est une expérience qui se prépare, elle n’est jamais donnée, et permet de superposer les stases, comme on superpose les ondes. « L’Homme = X » est un objet réel à déterminer sous la forme d’un sujet générique dont on prépare l’expérience de sa connaissance à partir d’un catalogue de possibilités données, d’axiomes et de propriétés virtuelles que nous saisissons dans le contexte d’une matrice à un moment donné des savoirs ou de ce que nous appellerons le spontanéisme écologique. » (p. 119). Laruelle invoque le fameux chat de Schrödinger, pour créer son éco-fiction où chacune des stases de l’élévation des avatars ou clones des vivants fonctionne selon des principes différents, qui rompent la continuité dans l’élévation de la Terre à l’Univers. La doxa argumentative et écologique devient un matériau, et non pas le point de départ ou le socle pour l’élévation. « Le suspens de la philosophie ou de sa suffisance dégage une ontologie matricielle et non ensembliste du vécu. » (p. 125). Laruelle se dit gnostique7, il l’affirme souvent, on a pu le mesurer avec ses ouvrages sur le Christ8, mais au sens philosophique et non religieux.
Le collapse qui ouvre la Terre fait partie du mouvement d’élévation. Il prive toutes les notions de leur acception réaliste, biologique, philosophique ou religieuse. Il les réduit à des matériaux, de façon à ce que la pensée qu’ils vont susciter ne soit plus métaphysique. La « vie » que se partagent les philosophes et les écologistes, devient un « vécu sans vie », qui permettra la dynamique des stases. « « Il y aura un savoir de la vie qui n’est pas la conscience de la vie » (p. 136) Comment est-ce possible ? C’est que le « sans » du « vécu-sans-vie » n’est pas une simple privation, mais la possibilité d’une extension9, comme le « non » de la non-philosophie, extension, mais sans suffisance par rapport aux autres philosophies ou aux autres disciplines10.
L’extension ou la généralisation que permet le « sans » ou la négation ne sont pas une annonce de leur « mort », mais au contraire de leur décroissance et de leur continuation sans suffisance, une forme d’introduction de la démocratie dans les philosophies et les sciences.
Quels sont maintenant les moyens de cette élévation ? C’est là que Laruelle fait voir ce qu’il appelle « sa fringale de concepts » (p.11). Il y faut des « machines », stades ou stases, qui ont une structure purifiée de leur interprétation réaliste ou positiviste, « vécu-sans-vie », sujet aléatoire qui est le sujet du monde, « clone », machine nietzschéenne où l’objectivation est incluse et non exclue, « messie », où le réel, autonome en son ordre, est exclu de la machine quantique et générique (Einstein). Chaque machine est nouvelle, il y a une contingence entre ces machines. Chaque stase correspond à une philosophie différente. La science du Monde – celle de la philosophie ¬ combine d’abord Marx avec Planck, puis une autre machine, contingente elle aussi, qui ne dérive pas complètement de la précédente, combine Kant avec Einstein, le schématisme kantien + le paradoxe EPR inclus, à la limite de la machine philosophique, est également du monde. Enfin, la combinaison de Nietzsche avec Cohen et Einstein, où le réel est exclu, est ce que Laruelle désigne comme l’Univers. Chaque stade commence sous de nouvelles bases, sous une autre philosophie, mais toujours combinée avec une science. Cette science suppose que le réel est localisé, autonome par rapport à la structure philosophique de la machine. La localisation soit faible, incluse, représente le « clone », ou exclue et franchement autonome, le « messie ». C’est une tentative de définition des lieux que Laruelle appelle « éco-transcendantaux » qui sont chacun habités par un avatar humain dont la composition interne est à la fois philosophique et scientifique. La science apparaît comme objectivation du réel, alors que la philosophie inclut dans une machine ce qui sert à définir l’homme. Finalement, On combine la machine à simulacre nietzschéen et avec l’idée d’Einstein que le réel est exclu et autonome, alors retrouve alors quelque chose qui est le messie, thème aussi de Christo-fiction[on peut consulter l’entretien autour de ce livre à cette [adresse. [/efn_note], comme nouvelle synthèse.
Qu’est-ce donc que le « clone » ? Des images des vivants dépourvus de leurs propriétés macroscopiques, des avatars de sujets probables, dans l’horizon du Monde, sorte de pli qui ouvre un espace, mais derrière cette ouverture bordée par l’horizon, la limitation n’est pas complète, parce que l’on vise l’horizon au-delà de lui-même, et cela conduit au « messie » Qu’est-ce que le « messie » ? celui qui est « oint », qui est promis et porte la promesse, l’envoyé, mais cette fois, relié à la structure de l’Univers.
Plusieurs philosophies sont donc mises en jeu dans cette élévation, sans les déduire les unes des autres, elles sont là de façon partiellement contingentes, et toujours combinées avec des fragments de sciences. Cela est en cohérence avec l’idée de François Laruelle qu’il ne faut pas « auto-modéliser » la philosophie, l’expliquer uniquement par elle-même et ses redoublements, mais en faire la théorie, et la traitant de sa suffisance par une mise en matrice avec une science. « … l’homme générique n’est pas l’objet d’une définition absolue et axiomatique, il est connu à travers ses propriétés qui sont des variables, c’est un objet observable avant d’être observé » (p. 86). Ce sont ces variables qui sont mises en matrice, homme et animal, masculin ou féminin, chacune des matrices transforme les différences en variables. Cette matrice permet d’indexer ses combinaisons soit au monde ou à la raison philosophique, soit à l’univers ou à la superposition quantique. « La matrice est ici le seul concret ou réel, et ce ne sont plus les sciences « disciplinaires » nio la philosophie comme paradigme qui sont le concret. » (p. 83). La matrice traite la philosophie de sa suffisance et permet la création d’avatars ou de représentations de l’homme qui ne sont plus métaphysiques.
Nous avons donc une maison philosophie en ruines et une écologie indexée à l’univers. Quels en sont les effets sur Homme, Animal, Végétal (HAV). Il ne faut plus les traiter comme des unités métaphysiques séparables, conduisant à des définitions de type aristotélicien l’homme = animal rationnel11. Ces définitions macroscopiques et métaphysiques donnent lieu, on le sait, au racisme et au spécisme, puisque l’animal est ce qui est privé des caractéristiques humaines. « L’animal n’est plus simple sujet à prédicats déficients, mais comme animal pris de la fusion homme/animal, il devient une sorte de modèle au sens maintenant quasi-mathématique d’une théorie. Ce n’est plus une source de faits qui sont le corrélats d’une théorie déterminée, mais une source de données repérables sous tel ou tel paramètre et qui peuvent être reprises par des hypothèses issues de disciplines différentes. » (p. 176) Laruelle voit l’homme et l’animal non dans leur dualité (H/A) ou leur fusion (HA), mais dans leur inséparabilité, au travers de la composition de leurs variables dans une matrice. Leur distinction se fait au travers d’une notion utilisée déjà principalement par Feuerbach et Badiou, le « générique ». C’est sans doute l’une des notions les plus difficiles de la philosophie actuelle. Chez Laruelle, le générique12 comporte plusieurs stades, celui que suppose la matrice de composition de la science et de la philosophie ¬ l’homme générique est capable à la fois de science et de philosophie. Il est aussi l’idée que l’homme doit être protégé de la philosophie, et donc sans attributs philosophiques, tel « l’homme sans qualité ». La différence entre l’homme et l’animal se trouve dans ces stades du générique, l’homme est capable d’algèbre, son immanence hors philosophie est vue comme une idempotence, alors que l’animal et le végétal ressortent d’un générique simple. C’est là l’affirmation d’une responsabilité de l’homme qui diffuse dans ce qu’on appelle les « règnes » animaux et végétaux. Cet ouvrage est donc aussi l’ouverture à une éthique, elle-même transformée, éthique que Laruelle avait appelée « éthique de l’étranger » 13. Et 2000 – Éthique de l’Étranger, Paris, Kimé, 2000[/efn_note]. « L’en-dernière humanité » est l’empire des clones qui témoigne de l’Univers dans l’humanité et la vie. » (p. 126), c’est là l’une des formes éco-fictives de la nouvelle science écologique, c’est-à-dire « une science affectant la Raison philosophique de manière immanente et susceptible de faire de l’écologie le fondement d’une nouvelle « vie » mieux adaptée aux humains » (p. 103).
- François Laruelle, En dernière humanité. La nouvelle science écologique, Paris, Cerf, 2015
- François Laruelle, Philosophie non-standard. Générique, quantique, philo-fiction, Paris, Kimé, 2010
- François Laruelle, Théorie générale des victimes, Paris, Fayard, Les Mille et une Nuits, 2011
- François Laruelle, Anti-Badiou : Sur l’introduction du maoïsme dans la philosophie, Paris, Kimé, 2011
- François Laruelle, Phénomène et différence. Essai sur l’ontologie de Ravaisson, Paris, Klincksieck, 1971
- Giovanni Careri, La Torpeur des Ancêtres. Juifs et Chrétiens dans la Chapelle Sixtine, Paris, Editions EHESS, 2013
- Cf. Mystique non-philosophique à l’usage des contemporains, Paris, L’Harmattan (coll. « Nous, les sans-philosophie »), 2007
- Le Christ futur, une leçon d’hérésie, Paris, Exils, 2002
- Cette méthode est pratiquée indépendamment dans les méthodes de conception de la théorie C-K (Ecole des Mines de Paris) et également par des philosophes des mathématiques anglo-saxons pour comprendre l’extension des mathématiques. Cette conjonction est intéressante en ce qu’elle montre des usages non classiques de la négation à travers le « sans » ou le « without ». On comprend alors les idées de géométrie « non-euclidienne » de « non-philosophie » ou de « non-musique ».
- « Une philosophie aussi n’est point une cour de justice. Il ne s’agit pas d’avoir raison ou d’avoir tort. C’est une marque de grande grossièreté (en philosophie), que de vouloir avoir raison : et encore plus, que de vouloir avoir raison contre quelqu’un. Et c’est une marque de la même grossièreté que d’assister à un débat de philosophie avec la pensée de voir un des deux adversaires avoir tort ou avoir raison. Contre l’autre. » Charles Péguy, Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne, Cahiers de la Quinzaine, avril 1914, p. 82.
- On sait que, par contraste, Platon caractérise l’homme comme « bipède sans plumes ».
- Introduction aux sciences génériques, Paris, Ed. Petra, 2008
- Théorie des Étrangers. Science des hommes, démocratie, non-psychanalyse, Paris, Kimé, 1995