Il s’agit, tout compte fait, de « l’enjeu politique de ce temps » : comment défendre la différence linguistique, celle du français comme celle du moldave ou de l’ukrainien, sans céder au nationalisme ? Je n’ai qu’une langue, écrit Jacques Derrida, et ce n’est pas la mienne. Il faut comprendre comment et pourquoi « une langue, ça n’appartient pas ». À partir de ce constat : l’identité, telle que fantasmée et revendiquée par certains discours nationalistes, est une fiction, Marc Crépon propose une éthique et une politique du dire, de l’écrire, du traduire.
Marc Crépon : l’héritage des langues. Ethique et politique du dire, de l’écrire et du traduire. Séminaire (2020-2021)
Marc Crépon propose une lecture des travaux de Derrida portant sur la relation entre l’identité et l’héritage des langues. Il entend déconstruire les idéologies nationalistes qui font de la langue un enjeu politique et social d’identité, oubliant que celle-ci n’est jamais fixe, qu’elle évolue et se métisse au gré des apports. Elle ne peut ainsi être la propriété de personne, ni être utilisée comme facteur de domination.
Dans ce séminaire qui s’adresse à tous et ne suppose rien,Marc Crépon lit et nous fait lire Monolinguisme de l’autre un texte bref, paradoxal et terriblement actuel de Jacques Derrida.
Il s’agit, tout compte fait, de « l’enjeu politique de ce temps » : comment défendre la différence linguistique, celle du français comme celle du moldave ou de l’ukrainien, sans céder au nationalisme ? Je n’ai qu’une langue, écrit Jacques Derrida, et ce n’est pas la mienne. Il faut comprendre comment et pourquoi « une langue, ça n’appartient pas ». À partir de ce constat : l’identité, telle que fantasmée et revendiquée par certains discours nationalistes, est une fiction, Marc Crépon propose une éthique et une politique du dire, de l’écrire, du traduire.
Il s’agit, tout compte fait, de « l’enjeu politique de ce temps » : comment défendre la différence linguistique, celle du français comme celle du moldave ou de l’ukrainien, sans céder au nationalisme ? Je n’ai qu’une langue, écrit Jacques Derrida, et ce n’est pas la mienne. Il faut comprendre comment et pourquoi « une langue, ça n’appartient pas ». À partir de ce constat : l’identité, telle que fantasmée et revendiquée par certains discours nationalistes, est une fiction, Marc Crépon propose une éthique et une politique du dire, de l’écrire, du traduire.
Posted in Brèves, Philosophie contemporaine and tagged Fayard, Marc Crépon, Philosophie contemporaine.