Marcel Neusch : Saint Augustin. Splendeur et misère de l’homme

Si les différents chapitres de ce livre traitent chacun d’un aspect particulier de la pensée d’Augustin, ils sont regroupés en fonction de l’axiome : « Noverim me, noverim Te ! » — Me connaître, Te connaître ! — La pensée d’Augustin se déploie entre ces deux pôles inséparables, l’homme et Dieu. Les neuf premières études sont placées sous le signe du visage de Dieu ; les neuf suivantes s’attachent à considérer l’homme dans sa condition temporelle. L’ensemble témoigne de la logique d’une vie devant Dieu, logique que fait ressortir le sous-titre de l’ouvrage : « Splendeur et misère de l’homme ».

Dans chacune de ces pages, Augustin se révèle comme un inlassable chercheur de vérité, avant comme après sa conversion : « Seigneur mon Dieu, mon unique espérance, exauce-moi de peur que, par lassitude, je ne veuille plus te chercher, mais fais que toujours je cherche ardemment ta face (Ps 104, 4). Ô toi, donne-moi la force de te chercher, toi qui m’as fait te trouver et qui m’as donné l’espoir de te trouver de plus en plus. »

Augustin entraîne son lecteur dans cette recherche. S’il est passé pour un maître dans la théologie occidentale, c’est bien malgré lui. Car nous n’avons qu’un seul maître, le Maître intérieur, et nous sommes tous à son école. Augustin accepte tout au plus le rôle de pédagogue. Mais dans ce rôle, il est indépassable.

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