Martin Heidegger : La métaphysique de l’idéalisme allemand

Trad. de l’allemand par Pascal David
Collection Bibliothèque de Philosophie, Série Œuvres de Martin Heidegger, Gallimard
Parution : 22-10-2015
Après le grand cours de 1936 sur le traité de Schelling de 1809, les Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine, Heidegger remet en 1941 l’ouvrage sur le métier. Il propose ici une interprétation «renouvelée» du traité dans lequel il voit «le sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand», ou encore «le cœur de toute métaphysique de l’Occident».
C’est dire que, loin de faire double emploi avec le cours de 1936 (dont la traduction française a paru en 1977 sous le titre Schelling), ce cours de 1941 reprend à nouveaux frais la problématique schellingienne. Le fil directeur de l’analyse est la distinction entre «fond» et «existence», analogue à celle entre pesanteur et lumière. En fait d’«écrit sur la liberté», dit Heidegger, il serait plus pertinent d’appeler l’ouvrage «l’écrit sur le mal», la liberté étant déterminée par Schelling comme pouvoir non du bien ou du mal, mais du bien et du mal. C’est cette solidarité entre la liberté et le mal qui est interrogée.
C’est aussi l’occasion, pour Heidegger, de préciser en quoi le concept d’existence, tel qu’il l’élabore dans Être et temps, se démarque de ce qu’entendent sous ce nom Schelling, Kierkegaard et Jaspers. Ce n’est pas le moindre prix de ce cours que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 relèverait de «philosophie de l’existence» ou de l’«existentialisme».

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