Spinoza : Traité de la réforme de l’entendement

Le traité de la réforme de l’entendement est la porte de côté par laquelle on pénètre dans l’Ethique de Spinoza. Porte étroite, mais permettant un accès direct à l’œuvre principale, et dont le but déclaré est la « recherche d’un vrai bien » dont la « découverte et l’acquisition » le ferait jouir « dans l’éternité d’une joie suprême et continue ». Ecrit de ‘jeunesse’, déjà conscient de la vanité et futilité de « ce qui arrive dans la vie courante », le Traité se concentre sur les degrés de connaissance auxquels l’homme a accès. Comment parvenir alors de la connaissance par ouï-dire à celle, ultime, essentielle, « intuitive », sans laquelle « la vie n’est qu’un songe » ? Le Traité s’interrompt. Le lecteur doit poursuivre seul le chemin de la réflexion vers la vie éthique.
Né dans une famille marrane émigrée aux Pays-Bas, Spinoza a développé une philosophie en rupture radicale avec le cartésianisme, ouvrant la voie à la pensée moderne, qu’il s’agisse de philosophie politique, d’éthique ou de métaphysique. Elle indique «le chemin d’une vie vertueuse qui serait sa propre récompense et sa joie véritable».

Après des études de philosophie au centre universitaire expérimental de Vincennes, André Scala a enseigné. Lecteur de Spinoza auquel il a consacré certains de ses travaux, il a récemment publié Silences de Federer (2011).

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