Quel rapport entre Zénon – qui abandonna, dit-on, son activité de commerçant pour se faire philosophe – et l’empereur Marc-Aurèle? Entre l’esclave Épictète et Sénèque, une des premières fortunes de Rome? Entre Cléanthe, philosophe le jour, puiseur d’eau la nuit et le patricien Caton d’Utique? Malgré la différence de condition sociale, malgré les siècles qui les séparent, malgré, enfin, la diversité des contextes politiques dans lesquels ils vivent et même de la langue dans laquelle ils pensent, tous ont pour but de vivre en accord avec la nature, tous s’exercent à vivre selon le principe fondamental que la vertu est le seul bien véritable.
Contrairement à la plupart des autres écoles de philosophie de l’antiquité, le stoïcisme ne se conçoit pas comme l’exégèse d’un maître fondateur, mais bien plutôt comme l’approfondissement d’un foyer d’idées, d’un système cohérent où chaque élément théorique est organiquement associé aux autres.
Vrin – Cahiers Philosophiques
152 pages – 14 × 23 cm
ISBN 978-2-7116-6002-5 – mars 2018