Jean-Didier Vincent est biologiste. Fondateur de la neuroendoctrinologie, membre de l’Académie des sciences, il est aujourd’hui professeur Emérite à l’Université de Paris XI et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Il est l’auteur d’une œuvre importante, et a reçu en 2010 le prix Femina de l’essai pour Elisée Reclus, géographe écologiste et anarchiste (Robert Laffont).
Docteur en droit, Geneviève Ferone est la Présidente-Fondatrice d’ARESE, première agence française de notation sociale et environnementale sur les entreprises cotées. Elle est aujourd’hui Directrice du développement durable de Veolia Environnement. Elle est l’auteur chez Grasset de 2030, le krach écologique (2008).
Saviez-vous que les cyborgs existent ? Qu’il est aujourd’hui possible à des amateurs de pratiquer des manipulations génétiques dans leurs cuisines ? Que bientôt il sera possible d’intégrer la puissance d’un ordinateur complet sur une seule puce ? Connaissez-vous la brouette moléculaire ? Plus que jamais, l’homme semble s’être donné la tâche d’être maître et possesseur de la nature. Si l’évolution technologique constituait jusqu’ici un progrès, les auteurs nous mettent aujourd’hui en garde. Le génie humain s’apparente de plus en plus à un voleur de feu, incapable de prévoir les conséquences de ses créations.
Jean-Didier Vincent et Geneviève Ferone nous proposent dans cet ouvrage une réflexion sur la technologie et ses implications politiques. De la transmission de pensée au réchauffement climatique, de Palo Alto à Maputo, de Stanford à New-York, les auteurs étudient les défis scientifiques les plus récents d’un point de vue éthique et humaniste.