Liang Shuming : Les idées maîtresses de la culture chinoise

« Sans la rencontre avec l’Occident, dans trois cents ans ou dans mille ans, la Chine serait encore sans électricité ni chemins de fer. »

Pourquoi la modernisation de la Chine devait-elle être beaucoup plus dramatique que ne le pensait Mao Zedong ? En 1949, après trente ans d’engagement politique, Liang Shuming (1893-1988) dresse son propre bilan : une société sans classes sociales, sans véritable État, sans développement politique. L’éthique confucéenne d’obligations réciproques avait fini par tout bloquer de haut en bas de la société.

« Les Idées maîtresses de la culture chinoise » est tout le contraire d’une apologie nostalgique du passé de la Chine. C’est une étude critique des institutions et des valeurs confucéennes qui rejoint souvent celle de Max Weber dans « Confucianisme et taoïsme ». Familier de Montesquieu, de Henri Pirenne ainsi que des historiens japonais et anglo-saxons, Liang a aussi lu les travaux récents de ses collègues chinois. Ce livre constitue ainsi un remarquable document sur la vie intellectuelle en Chine juste avant 1949. Il est l’occasion unique d’écouter un grand penseur chinois relire son passé et poser, au sujet de la modernité, des questions qui sont devenues celles de la Chine du XXIe siècle.

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