« Mais quelle est la source de cette force qui nous laisse sans peur devant la source de la peur, sans désarroi devant la source du désarroi ? À quelle puissance la joie trouve-t-elle soudain cette force qui lui permet de résister à l’effet corrosif d’une tragédie à laquelle elle s’expose ? Telle est la question essentielle à laquelle nous devons enfin proposer une réponse. »
Voici ce dont un Clément Rosset d’à peine 21 ans rapporte l’expérience et l’analyse dans cet essai inédit qui préfigure de manière originale bon nombre de ses réflexions ultérieures, et notamment celle-ci : l’impossibilité de rendre raison de la joie tragique, lucide d’exister.
MÉDIAS
« Devant l’horrible, nous avons souri » | Clément Rosset, Les Matins de l’esprit, extraits
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BIOGRAPHIES CONTRIBUTEURS
Clément Rosset
Clément Rosset (Carteret, 1939) a enseigné la philosophie de 1967 à 1998 à la Faculté de Nice. Parmi ses œuvres principales : La Force majeure (1983), Le Réel et son double, essai sur l’illusion (1976), Logique du pire (PUF, 2008). Son Esquisse biographique a été publiée aux Belles Lettres en 2017, ainsi que L’Endroit du paradis (2018).
Santiago Espinosa
Santiago Espinosa (Mexico, 1978) est philosophe et traducteur. Il est le lauréat 2015 de la Bourse Cioran du CNL. Encre Marine a déjà publié de lui L’Inexpressif musical (2013), Voir et entendre (2016) et Traité des apparences (2017) et L’Impensé (2019).