Vrin, « Translatio ». 240 p., 11 × 18 cm. ISBN : 978-2-7116-2307-5
L’Ermite de saint-Augustin Jacques de Viterbe, qui enseigne à Paris dans la dernière décennie du XIIIe siècle, présente dans les questions 7, 12 et 13 de son premier quodlibet une conception radicalement innéiste des opérations de la volonté et de l’intellect. Si l’inspiration qui guide le Viterbien est avant tout celle d’Augustin et de Boèce, c’est toutefois chez les commentateurs grecs d’Aristote, et en particulier chez Simplicius, qu’il va trouver les principaux éléments théoriques qui entreront dans sa doctrine de l’âme. Pour Jacques de Viterbe, l’âme se présente comme un système d’aptitudes ou d’« idonéités », qui n’attendent que l’occasion propice, offerte par les sens, pour se développer en actes volitifs ou cognitifs complets.
Textes latins introduits, traduits et annotés par Antoine Côté
Jacques de Viterbe : L’âme, l’intellect et la volonté
Posted in Philosophie médiévale and tagged Philosophie médiévale.