Emmanuel Renault : Marx et la philosophie

Marx commença par développer son activité théorique dans le cadre philosophique du Jeune-hégélianisme et il finit par lui donner la forme d’une critique de l’économie politique. Au cours de cette évolution intellectuelle, et d’une évolution politique non moins profonde, il s’est essayé à différentes pratiques de la philosophie et a tenté différentes mises en rapport de la philosophie et de son dehors (la pratique, l’histoire, la politique, l’économie politique). Doit-on se contenter de constater l’existence d’une pluralité de philosophies de Marx et d’une diversité de rapports à la philosophie ?? Ou bien est-il possible d’identifier un fil conducteur philosophiquement significatif ??
Les études réunies ici retiennent le second terme de l’alternative en décrivant un processus de transformation de la philosophie qui conduit d’une conception maximaliste (celle de la période hégélienne) à une conception déflationniste. Que la philosophie doive abandonner certaines de ses ambitions traditionnelles pour parvenir à atteindre certains de ses objectifs principaux, c’est l’une des principales leçons qui ressort de l’examen des pratiques marxiennes de la philosophie dans Les Annales Franco-Allemandes, les Manuscrits de 1844, L’Idéologie allemande et Le Capital. Une leçon qui n’a rien perdu de son actualité.

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