John Dewey : L’art comme expérience

John Dewey (1859-1952) est un des piliers du « pragmatisme ». Au centre de cette tradition, il y a l’enquête, c’est-à-dire la conviction qu’aucune question n’est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey a porté cette notion d’enquête le plus loin : à ses yeux, il n’y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d’expérimentation – ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d’ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L’art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l’éducation de l’homme ordinaire. Il développe une vision de l’art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l’expérience artistique.

L’ART COMME EXPÉRIENCE, trad. de l’anglais par Jean-Pierre Cometti, Christophe Domino, Fabienne Gaspari, Catherine Mari, Nancy Murzilli, Claude Pichevin, Jean Piwnica et Gilles A. Tiberghien, postface de Stewart Buettner. Présentation de l’édition française par Richard Shusterman. Traduction coordonnée par Jean-Pierre Cometti, 608 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio essais (No 534) (2010), Gallimard -étu. ISBN 9782070435883.
Parution : 23-04-2010.

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