Plutarque : avis aux hommes politiques

« En entrant dans les affaires publiques, il faut nous dépouiller de l’avarice et de l’amour de l’argent, comme d’un fer gâté par la rouille et qui souillerait notre cœur, reléguer ces vices chez les cabaretiers et les banquiers, nous en éloigner nous-mêmes le plus qu’il est possible, et regarder tout homme qui s’enrichit dans une administration publique comme un sacrilège qui vole sur l’autel, dans les tombeaux, dans la bourse de ses amis, et se rend coupable de trahisons et de parjures ; comme un conseiller inique, comme un juge infidèle à son serment, comme un magistrat corrompu, un homme enfin souillé par tous les vices. »

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